En veillant à rester ouvert à tous, au Kafemath, on parle de maths, on en découvre l’histoire, on en fait un peu, on en débat, on en apprend si on veut. On y rit et surtout, surtout, on y prend plaisir ! Ensemble.
Le Kafemath est un essai de café mathématique. Un café mathématique est aux mathématiques ce que le « café-philo » est à la philosophie ! Le Kafemath se réunit habituellement au Café « La Coulée Douce » dans le douzième arrondissement de Paris. Avec l’épidémie de COVID-19, Kafemath s’est essayé au café numérique !
Au troisième siècle avant Jésus-Christ, mille sept cents ans avant Copernic, on ne connaît pas le diamètre de la Terre, la lunette astronomique n’est pas encore inventée, la logique mathématique est balbutiante et la trigonométrie n’existe pas encore ! Sur l’île de Samos où avait vécu Pythagore, Aristarque nous convainc avec des arguments mathématiques à partir d’observations aussi précises que possible que le Soleil a un diamètre qui est de l’ordre de grandeur de la distance de la Terre à la Lune. Et il nous a transmis un ouvrage mathématique qui n’a pas fini d’être traduit et commenté !
Le postulat des parallèles nous dit que « par un point, on peut mener une et une seule parallèle à une droite donnée » : cet axiome fondamental en géométrie euclidienne nous amène dans un premier temps à revisiter les notions de point et de ligne constituée de points. Puis nous nous aventurons dans quelques digressions artistiques géométriques (Kandisky, Deligny, Guedj, …) pour montrer combien sont liées ces deux notions.
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